jeudi 31 juillet 2014

6ème jour en route vers TARTU

 








Nous longeons le lac Peipsi et rejoignons le village de Raja qui possède une communauté "d'anciens croyants" issus d'émigrants russes lors d'un schisme de leur église.
Un peu comme les quakers des USA ils ont gardé leur mode de vie hérité de temps plus anciens.











Après un peu de route nous rejoignons Tartu, 2ème ville d'Estonie avec ses maisons en bois. Une pensée à papa qui a fait 2 services sur un escorteur ainsi nommé mais ce nom devait plutôt venir du côté de Brest
Notre premier arrêt geocaching nous fait découvrir la brasserie A. Le Coq du nom d'un brasseur belge qui installa une unité de production en 1912 dans le but de fournir la Russie des tsars.
La bière y était alors un luxe, 6 barils de bière valait une voiture, d'où l'expression "Boire ou conduire, il faut choisir..."

 
 
Une usine ultra moderne et une petite dégustation à la clé bien sûr, car autant le pinard c'est pas mon truc, autant je ne rechigne pas devant une mousse


 
des futs de plusieurs centaines de milliers de litres, "Burp!"

 
chouette la chope!
 
  
 
je n'ai pas chiqué les 2. Promis!

 
Mairie de Tartu

 
son université
 

Petit problème de mathématique et géo :

Quand on demande une glace « une boule » que l’on vous en sert une qui en vaut bien trois et que le prix est de 1 euro, que peut-on déduire de notre situation géographique ?

réponse: "Que l'on n'est pas en France"

Remarque culinaire :

C’est l’histoire d’une babouchka qui revient des cuisines d’un grand restaurant où elle a vu faire un gâteau qu’elle a trouvé très beau à défaut d’y avoir gouté et elle décide de le faire à la maison avec sa voisine.

« J’ai besoin de farine de froment »

« Tu sais bien Babouchka que c’est trop cher, prend donc de la farine d’orge.

« J’ai besoin de beurre et de crème fraiche »

« On n’en a pas non plus, on fera avec de la margarine »

« Il faut une tasse de sucre roux »

« On fera aussi bien avec de la saccharine »

"Il faut 4 œufs!"

"On n'en a qu'un, ce sera bien!"

«  Et des raisins secs et des fruits confits »

« On fera sans ! C’est certainement pas le plus important »

Après la cuisson elles goutent le gâteau et Babouchka s’exclame:

« Je ne vois vraiment pas pourquoi les riches font tout un plat avec ce gâteau qui n’est même pas bon. »

Eh bien je crois qu’on a acheté le gâteau de la Babouchka, dans une boutique russkoff et 2 bouchées nous ont suffit, on garde le reste pour les prochains canards ou pigeons que nous rencontrerons, enfin s’ils en veulent…

 





mercredi 30 juillet 2014

5ème jour KOHTLA-NÖMME et KUREMÄE

En ce 5ème jour, une opération originale pour moi, la descente dans une mine de schiste désaffectée.

D'anciens mineurs vous équipent de pied en cap et c'est parti pour une descente dans les entrailles de la terre avec remise en route des machines et moultes explications en ... russe.

Eh oui! si vous avez suivi, on est toujours en zone russophone et donc j'ai peut-être loupé quelques explications puisque mon russe s'arrête aux mêmes expressions que Charles Bronson dans "La grande évasion" à savoir "Spassiba" et "Yavas lublu"

Bon le "merci", passe encore mais "je t'aime" difficile de caser ça dans une conversation avec un mineur moustachu!!!

Heureusement j'avais mon topo en English qui m'a bien déniaisé sur le métier.
 
un des 2 c'est du chiqué... exact! celui de de droite est "piqûrsier-garagiste"
 
 
extracteur de schiste bitumineux qui servira de combustible mais moins calorigène que le charbon
 
 
 
    Intermède: La ferme trépasse mais les cigognes repassent... Oye oye...
 




L'après midi, direction un couvent orthodoxe qui regroupe encore plus d'une centaine de nonnes.

Riches intérieurs mais pas le droit aux photos (même sur Google je n'ai pas trouvé de photos de l'intérieur de la basilique.)


 
 
 
On termine notre journée sur les bords du 4ème plus grand lac d'Europe, grand comme un demi-Morbihan, qui sert également de frontière avec la Russie.

Un bon bain car l'eau est très bonne aujourd'hui, une eau claire mais qui tire sur le marron  peut-être parce que c'est le lac Peipsi!!!

4ème jour Narva, ville frontière Europe-Asie


Ici c'est 96% de russophones donc je vais devoir transformer mon "Nägemist" en "Dasvidania" pour dire au revoir!

Cela fait 2 matins que l'on nous sert de l'omelette façon mère Poulard au p'tit dej, et, bonne idée, une espèce de YOP à manger avec les céréales: j'adopte! Trop bon!
et toujours saucisses et fromage sur pain brun genre seigle mais avec épices, pas mauvais.

Narva est la principale porte d’entrée vers la Russie.

Si les frontaliers vont souvent faire des courses dans l’autre pays, le touriste doit remplir des papiers à n’en plus finir, donc une escapade au pays des Babouchkas, même juste pour une cache c’est « NIET ! »

A gauche, le château de Narva sur la rive Europe, à droite celui d’Ivan Novogorod aux portes de l’Asie, au centre le pont qui relie les 2 continents et en bas… des toilettes de chantier !


 

Témoignage de la présence de l’armée rouge, l’Estonie ayant été le théâtre de grandes batailles lors de la dernière guerre et surtout le jouet des grandes puissances, l’URSS ayant récupéré les pays baltes lors du pacte germano soviétique, elle n’accepta leur retour à l’indépendance qu’après la fameuse « Révolution en chansons » qui vit une chaine humaine de 2 millions de baltes sur 690 kms entre Tallinn et Vilnius en Lituanie.

Conclusion: les Tchétchènes ne doivent pas bien chanter.

 

Toujours au château de Narva, les 3 cloches.

Encore à Narva, l’indice de la cache était pourtant clair, on a dit « pas dans le mur… »

Ici il faut jouer au mineur pour la trouver la boiboite…

 

Sur la côte Nord, cela rappelle une chanson des Carpenters "Tie a yellow ribbon around the old oak tree"un jeune homme avait demandé à sa fiancée de suspendre un ruban sur un vieux chêne, il verrait ainsi à son retour si elle avait pensé à lui. Et quand il revint, Il en vit des centaines…

Ici, sur la pierre que vous voyez à droite de l’arbre aux rubans sont fracassées des bouteilles de champagne.



Vestiges d’antan… une maison maintenant condamnée qui a eu sa période de gloire, un cimetière russe aux tombes éparpillées dans un bois, une carriole tirée par des chevaux pour aller aux bains de mer, et ma nouvelle voiture de fonction, rouge comme les Ferrari…






 
   
J'ai perdu mon pari: Pas de place à l'hôtel de 80 places, pressenti.
 
Alors on teste le camping estonien, une cabane dans un bois, une expérience à renouveler

mardi 29 juillet 2014

3ème jour : RAKVERE



 Montée au sommet d’un clocher d’une église du XVème.

C’est là qu’on regrette de n’avoir pas traduit assez tôt « Attention à la tête » écrit en estonien sur le panneau. Résultat « Bobo têtête ! »

Visite d’un château médiéval avec plein d’activités. Notamment découverte de la salle de tortures.

Mais quand la guide a une voix des plus stridulante, la torture est insupportable et on quitte la salle avant la fin…
 
Tyanou chevalier au castor! Directeur Biolor? Pas possible il a l'air trop clown pour ça!!!
 
Puni parce que je n'ai pas fini mon omelette ce matin...
 

 





Un tableau du château fait figurer Eve !

Soit Eve n’avait pas cette tronche là, soit Adam n’avait pas le choix et n’a pas pu faire la fine bouche, mais on a eu chaud que la descendance ait pu être créée !










 

Possibilité de thèse de médecine « Pourquoi n’est-il pas mort ? »
 










 
Catherine dame de Groix est conduite au manoir



Visite de la ville fantôme de Sillimäe, dans les années 1950, sous le camarade Staline, cette ville n’était connue d’aucune carte car regroupait tout le personnel préposé à l’extraction de l’uranium local.
Top secret!
 Ci-contre un classique de cette période la glorification de l'ouvrier russe "radio-gaga"









Les plus : belles maisons et conditions de vie avec retraite à 40 ans

Le moins : le personnel dépassait rarement 45 ans d’espérance de vie…
"Radioactive, radioactive..."

On est maintenant sur la partie russophone de l’Estonie, mais c’est malgré tout une minorité qui a beaucoup perdu avec la désindustrialisation locale, arrêt des mines d’extraction aboutissant à une paupérisation et une marginalisation qui se remarquent  dans les cités ex-soviétiques qui se désertifient. Contrastes saisissants !
Nuit à Narva à la frontière de la Russie ! Il sera impossible d’y faire un saut, trop con le Poutine: il a peur qu'on ait envie de vivre dans son pays de paix et liberté.
Et pourtant une cache nous nargue là-bas à 300 mètres avec un STF à faire ...

en attendant on reprend des forces:

dimanche 27 juillet 2014

2ème jour parc naturel de Lääne Virumaa


1ère journée complète dans ce petit pays balte que vous situez parfaitement maintenant.

On a attaqué la charcuterie au petit dej et une espèce de porridge tiède à l’ingrédient non identifié.

De mon côté je me lance avec quelques mots d’Estonien histoire de pas faire les bidochons en vacances.

J’ai retenu tout de suite « Minou nimi on Patrice » « je m’appelle Patrice » car j’ai trouvé cette phrase rigolote, et puis oui c’est  Ya comme en breton alors cool Raoul!

Un passage sur un îlot pour trouver une cache en longeant des blocs ératiques,  c'est à dire apportés par des glaciers.

 
 puis visite d’un manoir superbement conservé et  gardant tout son aménagement du XIX ème.


Cathy en jolie dame de la High society estonienne du XIXème...

Et mézigue en pingouin, toujours à faire le clown...
 
Sur le logbook local, j'vous écris une petite bafouille
Pour pas qu'vous fassiez d'mouron
Ici on est aux p'tits oignons...  
 
 
 


Balade en forêt avec cueillette rafraichissante de myrtilles qui feraient dire que «  des comme ça il n’en faut pas beaucoup pour faire une douzaine… »
 
Ya du sang sur ton GPS Tyanou, tu t'es blessé? Non j'ai fait une ventrée de myrtilles...
 

Et on termine par notre premier bain dans la Baltique.
Ai-je les pieds violacés ? Que nenni ! Elle est même « trop bonne », bien meilleure que chez nous en tout cas et très peu salée, (si si !! j’ai goûté!)  car ancien lac glaciaire avec une seule ouverture sur la mer du Nord et alimentée par de nombreuses rivières.

Par contre on a bu une eau gazeuse avec 1750 mg de Na et 3500 de chlorures du jamais vu, de l’eau de mer gazeuse, pas vraiment dessoiffant…

Encore et toujours des cigognes! ici maman a apporté nourriture et branchages pour consolider le nid
 

On  se pose à Rakvere à 100 bornes à l’est de Tallinn. On fera sa visite demain. Dodo car il a fait très chaud aujourd’hui !

 

 

 

samedi 26 juillet 2014

1er jour, départ de CDG transit et arrivée à Käsmu

Départ de CDG Paris, je subis un test de détection d’explosif comme le suivant qui lui, avait une bonne tête de « suspect ».
Pas rasé ce matin je dois déjà faire figure de barbu terroriste.

 
Changement à Varsovie nous arrivons à Tallinn en fin d’après midi et récupérons la totomobile à défaut d’avoir pu réserver un camping car.
60 km avec des cigognes qui picorent en bordure de voie rapide (et pas de p’tite tombée du nid… Nathan), des forêts sans fin, épicéas, bouleaux, pins sylvestre et érables… Ok on a pigé le matériau principal des maisons locales et leur mode de chauffage.

Nous posons nos valises à Käsmu en bord de mer Baltique, dans la réservation faite avant le départ histoire de se poser au moins le premier soir. Concert de saxo en bord de mer, pensée pour Jean-Marc amateur éclairé….

Petit en-cas avec un objectif secondaire : récupérer des euros estoniens et lettons !
Raté je récupère une pièce française et une espagnole.
Pourtant Catherine possède une pièce lettone dans son porte monnaie : récupérée ce matin à l’aéroport de Paris, incroyable brassage de monnaie.
Hot-dogs avec moutarde sucrée et cidre au goût très bizarre mais au moins très rafraichissant.



Premier jour et première cache à pas 100 mètres de la location… Un beau minou est préposé à sa garde.















Une chapelle avec un cimetière comme on n’en trouve pas chez nous.


 
 

 
 

 
 
 


Moi aussi je veux bien une femme nue sur ma tombe, bon ok je n’en profiterai pas mais au moins ya plein de copains qui viendront me saluer.

mercredi 9 juillet 2014

Destination 2014

Destination 2014 des Tyanou, l'Estonie.
L'Estonie, est un des 3 pays baltes bordant la mer Baltique.
Grand comme une fois et demie la Bretagne pour une population 3 fois moindre.


 
 
 
Pourquoi cette destination? Il fallait allier mon aversion des chaleurs et la nécessité de pouvoir randonner avec pas trop de dénivelé.
Il s'avère que l'Estonie est en plus, un bijou avec des villages médiévaux, un bon terrain de jeu pour le géocaching et un pays à taille humaine qui mérite d'être découvert, alors c'est en amoureux que nous le ferons, nos enfants n'étant pas du voyage pour la première fois.