11ème jour, Saaremaa

Avec ses 18.000 habitants autour de son château épiscopal, Kuressaare n’a pas acquis dans son urbanisme la technique soviet qui éliminait le plus souvent les différences ethniques, pour la simple raison que l’île était une opportunité trop belle à l’évasion du « paradis communiste » et que les russes y étaient interdits de séjour.

Le château est intact! C'est bien le seul en Estonie où les démolitions sont allées bon train pendant des siècles d'invasion..

Dans le musée d’une richesse incroyable en objets de toutes les époques, on passe en revue les changements de souveraineté que l’Estonie et donc, ses îles en particularité, ont subis au cours des siècles.

Danoises puis Suédoises en alternance, Germaniques puis russes tsaristes, un peu indépendantes puis sous le joug nazi et enfin sous celui des soviétiques qui ont accordé de nombreux visas touristiques avec aller sans retour pour la belle Sibérie pour tous ceux, pauvres fous, qui osaient réclamer une indépendance de leur peuple, ce qui ne se fait pas dans le pays du bonheur démocratiquement imposé.

 

des "épitaphes" jamais vues encore, représentant des blasons de nobles et originellement placées dans des églises

 

 

Cette île est connue pour ses plages, mais en vrais bidochons, on n’a pas été foutus de se baigner, c’était soit des falaises, soit des plages avec algues en décomposition, soit enfin bancs de méduses compte tenu de la chaleur. J’ai quand même un peu de mal à comprendre leur présence car en hiver c’est quand même gelé dans le secteur ??? Après enquête, la Baltique n'est pas entièrement gelée l'hiver et les méduses sont liées aux rejets d'eau à 16°C des centrales nucléaires.
Elles prolifèrent donc, ravagent œufs et alevins et la ressource halieutique a ainsi considérablement diminuée.
Mais il vient d'où alors mon hareng du p'tit déj?

un arrêt de bus bien original sur le thème des contes de fées... Mais en hiver et de nuit, faut pas avoir peur des croque mitaines

 

chapelle médiévale